et subséquemment sous la forme traditionnelle d’un manuel. Il est maintenant temps d’en faire le sommaire et d’expliquer comment nous présenterons les prochaines étapes du cours.
Ceux qui ont suivi le cours sur internet ont eu le privilège de voir la table des matières générale, qui contient – dans ses grandes lignes – la structure de l’ensemble des cinq parties. Il s’agit d’un cours sur la traduction en général, ce qui signifie qu’il n’aborde pas de combinaisons de langages spécifiques, mais vise à fournir à tout traducteur ou étudiant en traduction, certaines connaissances de base.
La première portion a servi d’introduction: nous avons essayé de poser la base théorique des concepts fundamentaux, sans nous étendre sur les étapes individuelles du processus de traduction.
La portion suivante du cours – qui a été mise en ligne au cours de l’année 2001 – a été réservée à la première de quatre étapes par lesquelles nous avons tenté de diviser le processus de traduction: la perception. Le traducteur est dans une position bien particulière dans le système de communication: il est le lecteur du prototexte original et l’auteur du métatexte traduit. Nous avons décidé, par conséquent, de nous concentrer sur le lecteur du prototexte au cours de la première étape du processus de traduction et, plus spécifiquement, sur la perception de ce texte par le traducteur – tel que nous l’avons indiqué dans les sections 6 et 7 de cette première partie.
La deuxième partie du cours – divisé en 40 sections – traite de la question de la perception et de l’interprétation du texte, de la question du cercle herméneutique du texte traduit, des problèmes attachés à l’analyse du texte axée sur la traduction, des problèmes de l’élément dominant et des stratégies de traduction.
La troisième partie du cours – réservée à la production – traite de l’étape du processus de traduction dans lequel le texte, tel que perçu par le traducteur, est projeté dans le langage et la culture cibles. Le probléme du chronotope et de la distance chronotopique entre l’original et la traduction prennent une importance cruciale, à ce stade. Un élément nouveau entre en jeu à l’étape de la perception du texte original par le traducteur: le destinataire, le Lecteur Modèle, autour desquels les stratégies de traduction sont formulées.
De plus, la partie réservée à la production représente une excellente occasion de traiter de quelques uns des clichés que l’on retrouve dans les études en traduction: les concepts d’adaptation, de précision, d’équivalence, et de liberté. Éventuellement, il sera possible d’examiner les divers types de traduction, et leurs particularités individuelles spécifiques. Nous analyserons la traduction technique-scientifique, en même temps que les questions concernant les divers jargons, la traduction pour le cinéma et la télévision, la traduction de la poésie, et quelques autres sous-types de traduction.
Si nous voulons produire un texte, nous croyons qu’il est important de connaître les règles gouvernant la rédaction de textes en général. Au début de cette première partie nous avons revu la règle ISO réservée à la traduction, alors que dans la troisième partie du cours nous examinerons certaines des règles ISO touchant les index, les sommaires, la bibliographie, les règles de l’éditorial, l’usage des guillemets , des signes de ponctuation et ainsi de suite.
La quatrième partie du cours, sous le vocable "Outils", est une sorte d’annexe à la partie précédente. Alors qu’en "Production" nous analyserons cette étape du processus de traduction par lequel le texte traduit est produit, dans cette section-ci nous examinerons les outils avec lesquels il est physiquement possible de le produire. Dans cette catégorie, nous pouvons retrouver des outils technologiques, du papier, l’ordinateur et les ressources de l’internet, les mémoires de traduction, les banques de terminologie, et les outils nécessaires à l’analyse du style et du lexique.
La cinquième partie, réservée à la Réception, concerne la façon dont le métatexte, le texte traduit, pénètre la culture cible et y est accepté. À première vue, il peut sembler que cette étape ne concerne plus le traducteur, mais bien plutôt l’éditeur, ou l’agent de mise en marché ou l’expert en cultorologie et en relations entre les cultures. En réalité, nous sommes convaincus qu’il est d’une nécessité fondamentale de connaître la destination finale d’un texte traduit, afin de bien comprendre le fonctionnement du processus de traduction qui l’a produit et de bien saisir comment une stratégie de traduction doit être planifiée aussi bien que comment créer l’image d’un Lecteur Modèle dans l’esprit du traducteur.
Ceux qui auront suivi le cours, soit dans sa version internet ou en utilisant le manuel, pourront élire de se présenter à un examen et de recevoir un certificat pour chaque examen passé avec succès. Un examen sera offert pour chacune des parties du cours. Trois sessions annuelles seront organisées, en février, juin et octobre. Ceux qui auront passé les examens avec succès recevront un certificat qui attestera de leur participation au cours et des résultats qu’ils auront obtenus.
Les document d’exercises, qui se trouvent dans les annexes, serviront d’outils précieux pour que les étudiants puissent vérifier le niveau de leurs connaissances et aussi servir de préparation en vue des examens.